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Représenter la Grande Guerre

Dernière mise à jour : 30 avr. 2022

Les peintres dans la guerre qu'ils soient combattants, peintres aux armées ou à l'arrière ont représenté la guerre. Parmi eux, on trouve des artistes étrangers présents en France ou sur le front occidental qui se sont pour certains engagés dans la légion étrangère et l'ont représentée; parfois à l'appel de Blaise Cendrars (Alexandre Zinoview). A la fin de la guerre, les révolutions donnent aussi naissance à des engagements artistiques qui nourrissent de nouvelles représentations des bouleversements qui touchent l'Europe.


A partir de ces deux thématiques (guerre et révolution) ont été explorés les parcours des femmes artistes influencées par le Loubok en Russie soviétique, d'Alexandre Zinoview, de Marc Chagall, et moins connu, celui de Wilhem Krausz, peintre de l'armée austro=hongroise qui a représenté la guerre depuis l'Empire ottoman (peintures de dignitaires).

- Affiche lithographique de l'exposition de Wilhem Victor Krausz sur la Turquie (Miages et croquis sur la Turquie dans la guerre mondiale), Vienne, 1916, Hermes Buch u. Kunstdruckere ©Librairie du Congrès. - Affiche de l'exposition Alexandre Zinoniew, Le Théâtre de la guerre, 18 mai au 17 décembre 2017, ©Historial de la Grande Guerre, Thiépval/Péronne.

- Kazimir Malévitch, affiche lithographiée issue d'une série de "loubok", 1914, ©auction.fr.

Marc Chagall et la guerre : la matrice d’une oeuvre légendaire


Marc Chagall n’est plus de ceux que l’on doit présenter. Artiste Juif Biélorusse, naturalisé Français, proche des avant-gardes françaises et russes, il fait partie des noms qui marquent durablement un siècle. Or, de Chagall, le grand public connaît les animaux délirants, les couleurs vives et l’onirisme. Son parcours et sa production pendant et immédiatement après la Première Guerre mondiale sont bien moins connus. Un Chagall sombre et torturé, à mille lieux de l’artiste que nous connaissons. Voici une invitation à redécouvrir son œuvre.


Eva KOLBAS, Teo MANISIER et Loïc RENAVOT


Les Loubok de guerre


Estampes traditionnelles russes apparues au XVIIe siècle, les loubok deviennent à l’occasion de la Première Guerre mondiale un outil de propagande patriotique et politique. Ils célèbrent le courage des soldats russes dans les Carpates, en Galicie ou en Mer noire. Quels artistes se cachent derrière ces œuvres populaires ? Et bien, les peintres de l’avant-garde, Maïakovski, Lentoulov, Malevitch, ceux-là mêmes qui, en 1917, emploieront de nouveau les loubok pour condamner le régime tsariste et la guerre.


HLUSEK Peter, MISSONIER-PIERA Alicia, PALICA Vlad, RENUIT Gabrielle, TRONCY Clara

Zinaïda Serebriakova (1884-1967), « Le blanchissement de la toile », 1917 ©© Tretiakovskaïa-galeria.ru, DR.

Vladimir Denissov, « La guerre et le loubok », Novovo Zhurnala dlia Vsiekh [Nouveau journal pour tous], 1916 ©© Gosudarstvenaïa–Publitchnaïa-Istoritcheskaïa-Biblioteka-Rossii.ru

Olga Rozanova (1888-1918), « La guerre universelle », 1916 ©©, Litfund.ru

Olga Rozanova, « La guerre universelle », 1916, ©© Arthive.com

Vladimir Maïakovski, « Nicolas le tête en l’air », 1917 ©© Pishi-stihi.ru

Pavel Filonov (188"-1941), « Chanson de la Croissance universelle », 1915 ©©, Litfund.ru

Anonyme, « Notre brave cosaque Krioutchkov », 1914, ©©,Litfund.ru

Vladimir Maïakovski, « Le sultan serait resté au port… » 1914 ©© rus-gal.ru

Younak, « Hé, vous, les mobilisés ! », 1914 ©© Litfund.ru

 
 
 

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