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Représenter La Seconde Guerre Mondiale

Dernière mise à jour : 12 mai 2022

Si on simplifie les trajectoires des artistes durant le second conflit mondial, on peut dégager plusieurs types qui ont pu se combiner dans un seul parcours : celles des peintres liés aux régimes fascistes; celles des artistes exilés; celles de peintres résistants; celles de peintres déportés dans lesquels il faut différencier la déportation liés à l'antisémitisme ou à l'homophobie du régime nazi, de la déportation politique liée à la Résistance (même si les deux variables peuvent se rejoindre).


Quatre parcours ont été explorés par les étudiants (pendant et/ou après la guerre) : celui de Félix Nussbaum (Clara Troncy, Gabrielle Renuit, Alicia Missionier-Piera, Vlad Palica, Jean de Bosschere, Peter Hlusek) celui de Victor Brauner (Eva Kolbas, Téo Manisier, Loïc Renavot) , celui de Max Ernst en exil (Lisa Doguet, Rémi Erisen) et celui de David Olère (Gaspard Mouchet, Antoine Truffert, Irina Muresan-Radu, Sarah Beaumart).

Felix Nussbaum, Le Triomphe de la mort (Les squelettes jouent au rythme de la danse), Huile sur toile,1944, Felix-Nussbaum-Haus, prêt de la Fondation Caisse d'épargne de Basse-Saxe, photo © Felix-Nussbaum-Haus Osnabrück. L'artiste Max Ernst, Photographie, 1968, ©Onbekend / Anefo, ©Archives photograpjiques Anefo / Archives nationales allemandes sur Wikimedia Commons. Victor Brauner, Prélude à une civilisation, Huile sur toile, 1956, Musée des Beaux Arts de Grenoble, DR, ©photographie - JL Mazières sur Flickr.

Victor Brauner : le parcours d’un Roumain exilé en France, symbole de l’histoire juive de Vichy


Victor Brauner est un peintre surréaliste Juif d’origine roumaine. Marqué par un parcours d’avant-garde, il est de ces peintres qui font de l’expérimentation et de l’innovation un mot d’ordre. Une figure qui va marquer durablement le XXe siècle pictural, en France comme en Roumanie. Etudier Brauner, c’est aussi étudier le caractère transnational de l’antisémitisme européen dans la première moitié du siècle des guerres totales. Un artiste qui nous révèle à la fois les évolutions des avant-gardes françaises et roumaines du XXe siècle, mais également les évolutions politiques des Etats européens, entre antisémitisme, autoritarisme et démocratie.


Eva KOLBAS, Teo MANISIER et Loïc RENAVOT



Pour toutes les oeuvres de Victor Brauner utilisées dans le montage vidéo, DR.

Félix Nussbaum : le monde perdu des Juifs allemands


A travers cinq œuvres réalisées par Félix Nussbaum entre 1940 et 1944, nous voudrions ici présenter sa trajectoire, depuis son premier exil en Belgique en 1935 (Ostende puis Bruxelles), en passant par son passage par le camp de transit français de Saint-Cyprien et Gurs (arrestation en Belgique le 10 mai 1940), puis son retour à Bruxelles (août 1940) et sa vie dans la clandestinité en Belgique jusqu’à sa déportation à Auschwitz (via le camp de Malines) où il sera assassiné en 1944. Ces tableaux décrivent l’exclusion, la perte du monde et la transformation d'un homme ordinaire en un étranger traqué.


DE BOSSCHERE Jean, HLUSEK Peter, MISSONIER-PIERA Alicia, PALICA Vlad, RENNUIT Gabrielle, TRONCY Clara


Félix Nussbaum, « Le grand désastre », 1939 ©© yadvashem.org

Félix Nussbaum, « Le réfugié », 1939 ©© Osnabrück, prêt d’Irmgard et Hubert Schlenke, Ochtrup

Félix Nussbaum, « Autoportrait avec le passeport juif », 1940, ©© Lalibre.be

Félix Nussbaum, "Triomphe de la mort (Les squelettes jouent une danse)", 1944 Osnabrück, Felix-Nussbaum-Haus, prêt de la Niedersächsische Sparkassenstiftung

Félix Nussbaum, « Autoportrait à la clef », 1941, ©© Tel-Aviv, Museum of Art, don de Philippe Aisinber et Maurice Tzwern, Bruxelles

Félix Nussbaum, « Prisonniers à Saint Cyprien », 1942, ©© Wikimedia commons

Max Ernst, un exil dans la guerre Pour toutes les images tirées des oeuvres de Max Ernst,©DR. Lisa Doguet et Rémi Erisen



David Olère ette vidéo retrace le parcours de David Olère (né Oler), artiste juif naturalisé français en 1937 qui fut déporté à Auschwitz en 1943. Intégré à une équipe de Sonderkommando, il parvient à échapper à la mort car ses dessins étaient appréciés des gardiens SS. Au sortir de son expérience concentrationnaire, David Olère continue à peindre sur son parcours et sur le processus d’extermination. Ses travaux conservent ainsi aujourd’hui une importance historique, mémorielle et artistique.

Cette vidéo a été réalisée par Sarah BEAUMARD, Gaspard MOUCHET, Irina MURESAN RADU et Antoine TRUFFERT.

Pour toutes les oeuvres représentées ©DR.


 
 
 

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